La Grèce : Une équipe en progrès

Ce lundi, les Bleus affrontent une équipe grecque dynamique et déterminée, dans le cadre des qualifications de l'Euro. Zoom sur cette équipe de Grèce en plein renouveau.
De l'Olympe à l'oubli
La Grèce face aux titans du football européen
Le parcours de la Grèce sur la scène du football européen est marqué par des batailles épiques. Si le miracle de l'Euro 2004 a témoigné de leur capacité à déjouer les pronostics, affronter les titans du football continental reste un défi de taille pour les Grecs. Face à des géants comme l'Espagne (1 victoire sur 12 rencontres), l'Italie (1 victoire sur 11) et l'Allemagne (jamais vainqueur en 9 confrontations), la Grèce a rarement réussi à s'imposer, malgré une résistance toujours admirable.
Lorsqu'il s'agit d'affronter l'équipe de France, l'histoire penche en faveur des Bleus. Mais qui pourrait oublier ce quart de finale de l'Euro 2004, où contre toute attente, la Grèce a triomphé 1-0, pavant la voie vers leur incroyable victoire finale ? Ce souvenir persiste, démontrant que même face à des géants, la Grèce, avec son esprit combatif et sa détermination, ne doit jamais être sous-estimée.
La forme récente de l'équipe
Avec Gustavo Poyet aux commandes depuis février 2022, l'équipe, aujourd'hui à la 52e place du classement FIFA, semble avoir pris une nouvelle direction. Sans disposer de stars dans son équipe, le technicien uruguayen peut toutefois compter sur des joueurs solides comme le latéral gauche Konstantinos Tsimikas (Liverpool), et le gardien, Odysseas Vlachodimos (Benfica). L'effet Poyet a été immédiat et tangible.
Les schémas privilégiés de Poyet, le 4-2-3-1 ou le 4-3-3, ont permis à la Grèce de prendre le dessus dans son groupe en Ligue des Nations (cinq victoires, une défaite). Résultat : une promotion en Ligue B. Au-delà de performances robustes contre le Kosovo, l'Irlande du Nord et Chypre, l'équipe du capitaine Anastasios Bakasetas, a également réussi à tenir tête à quelques colosses, comme la Belgique (1-1) et l'Espagne (1-1). Le défi qui se pose maintenant est de savoir s'ils seront en mesure de garder le rythme face à des adversaires encore plus coriaces, à commencer par les Bleus ce lundi.
Il est vrai que la performance actuelle de la Grèce n'est pas radicalement différente par rapport aux années précédentes, avec une tendance plutôt neutre, mais les signes d'amélioration sont là. Avec des victoires et des matches nuls contre des équipes plus fortes, la Grèce démontre une résilience et une compétitivité notables. La sous-estimer pourrait se révéler être une erreur coûteuse pour ses adversaires.
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