Lucas Digne va-t-il enfin devenir titulaire en Bleu ?
Digne et discret

Après près de 11 années en Bleu, la lumière éclaire enfin les performances de Lucas Digne, trois fois décisif contre l'Italie en Ligue des Nations (1-3). Un garçon discret, mais toujours régulier et jamais décevant.
Que devait accomplir Lucas Digne pour voir enfin son nom remplir les titres des gazettes ? Apparemment, deux passes décisives sur coup de pied arrêtés contre l'Italie, et un coup-franc victorieux, avec l'aide involontaire du portier adverse, Vicario (1-3). Lui qui a disputé les deux premières compétitions du sélectionneur Didier Deschamps, mais qui a raté les deux dernières Coupes du Monde, aura toujours fait partie du décor, sans jamais parvenir à être titulaire indiscutable ni dépasser le cadre des médias sportifs.
Pourtant, le joueur formé au LOSC, 31 ans, est en passe de fournir une carrière extrêmement correcte. Il est même probablement mieux considéré en Angleterre, où il vient d'entamer sa septième saison, que dans son propre pays, où son passage à Paris, après des débuts très prometteurs dans son club formateur entre 2011 et 2013, n'est malheureusement pas resté dans les annales. Appelé à tout juste 20 ans à succéder à un des patrons du vestiaire parisien, Maxwell, il reste dans l'ombre du mythique latéral brésilien, et ne joue que 44 matchs en deux saisons, marquées par deux Ligues 1, une Coupe de France et deux Coupes de la Ligue, sans qu'il ne dispute aucune finale. Prêté à Rome, dirigé par son ex entraîneur lillois Rudi Garcia, le natif de Meaux y brille (42 matchs, 3 buts, 5 passes décisives) mais le prix de l'option d'achat empêche un transfert définitif. Grosse cote, le Barça mise sur Digne pour 16 millions d'euros en 2016, mais son passage en Catalogne, où il doit faire avec la concurrence de Jordi Alba, est un échec (46 matchs en deux ans, dont 29 en Liga) et Digne est transféré en août 2018 à Everton. Et c'est en Premier League que le latéral gauche s'épanouit depuis et devient l'un des meilleurs spécialistes du poste au sein du meilleur championnat du monde, au point que Manchester City cherche à le recruter. mais il préfère prolonger chez les Blues. En froid avec Rafael Benitez, il quittera finalement les bords de la Mersey en janvier 2022 pour Aston Villa, où il brille encore aujourd'hui. S'il n'a encore rien gagné en Angleterre, il compte déjà plus de 200 matchs en Premier League, pour 6 buts et 26 passes décisives.
Son parcours en Bleu ressemble à sa carrière en club, solide mais trop discrète. Après avoir remporté la Coupe du Monde des Moins de 20 ans en 2013, aux côtés de Florian Thauvin, il est appelé début 2014 chez les grands pour un match amical contre les Pays-Bas (2-0), où il remplace Patrice Evra à la mi-temps. il est appelé pour jouer la Coupe du Monde brésilienne quelques mois plus tard, où il joue le match sans enjeu contre l'Equateur au Maracana (0-0). Mis en concurrence avec des joueurs comme Evra, donc, mais aussi Benoit Trémoulinas ou Layvin Kurzawa, il dispute également l'Euro 2016, sans parvenir à glaner la moindre minute. Après la retraite du latéral mancunien suite à la défaite en finale contre le Portugal (0-1 a.p.), il pense pouvoir prendre la suite mais il doit faire avec les arrivées de jeunes joueurs plus tendance comme Benjamin Mendy et surtout Lucas Hernandez, ces deux là lui étant finalement préférés pour aller jouer (et gagner) la Coupe du Monde en Russie, au moment où il est en grande difficulté à Barcelone. Malgré les arrivées dans le groupe d'autres concurrents comme Ferland Mendy et Théo Hernandez, il parvient tout de même à jouer l'Euro 2021, en étant titulaire contre la Hongrie (1-1) et entrant en jeu à la fin du match contre le Portugal (2-2). Sélectionné mais non aligné lors de la victoire en Ligue des Nations 2021, il rate également la Coupe du Monde au Qatar, les frères Hernandez lui étant préférés. Non aligné pendant deux ans (2022-24) malgré des performances solides avec Villa, il revient finalement cet automne, grâce notamment à la blessure de Lucas Hernandez, et signe une passe décisive pour Kolo Muani en Belgique (1-2) et deux autres pour son ancien coéquipier parisien Adrien Rabiot, à Milan contre l'Italie (1-3).
Souvent appelé mais jamais considéré, lui qui culmine à 50 sélections en 11 saisons (4,5 par an), Digne, qui n'a jamais marqué en Bleu, n'a jamais pu se vendre comme d'autres, peut-être moins réguliers mais plus pimpants. Malgré un début de saison compliqué du titulaire du poste Théo Hernandez, et avant le retour de blessure de l'aîné Lucas, on a du mal à imaginer le latéral d'Aston Villa devenir enfin LE titulaire du poste, même si rien n'est exclu. Sa performance milanaise, si elle ne parvient pas à inverser la tendance, aura au moins servi à rendre justice à un joueur finalement précieux et qui est bien mieux qu'un remplaçant.
La Premier League, terre promise
Pourtant, le joueur formé au LOSC, 31 ans, est en passe de fournir une carrière extrêmement correcte. Il est même probablement mieux considéré en Angleterre, où il vient d'entamer sa septième saison, que dans son propre pays, où son passage à Paris, après des débuts très prometteurs dans son club formateur entre 2011 et 2013, n'est malheureusement pas resté dans les annales. Appelé à tout juste 20 ans à succéder à un des patrons du vestiaire parisien, Maxwell, il reste dans l'ombre du mythique latéral brésilien, et ne joue que 44 matchs en deux saisons, marquées par deux Ligues 1, une Coupe de France et deux Coupes de la Ligue, sans qu'il ne dispute aucune finale. Prêté à Rome, dirigé par son ex entraîneur lillois Rudi Garcia, le natif de Meaux y brille (42 matchs, 3 buts, 5 passes décisives) mais le prix de l'option d'achat empêche un transfert définitif. Grosse cote, le Barça mise sur Digne pour 16 millions d'euros en 2016, mais son passage en Catalogne, où il doit faire avec la concurrence de Jordi Alba, est un échec (46 matchs en deux ans, dont 29 en Liga) et Digne est transféré en août 2018 à Everton. Et c'est en Premier League que le latéral gauche s'épanouit depuis et devient l'un des meilleurs spécialistes du poste au sein du meilleur championnat du monde, au point que Manchester City cherche à le recruter. mais il préfère prolonger chez les Blues. En froid avec Rafael Benitez, il quittera finalement les bords de la Mersey en janvier 2022 pour Aston Villa, où il brille encore aujourd'hui. S'il n'a encore rien gagné en Angleterre, il compte déjà plus de 200 matchs en Premier League, pour 6 buts et 26 passes décisives.
Tout le monde lui prend sa place
Son parcours en Bleu ressemble à sa carrière en club, solide mais trop discrète. Après avoir remporté la Coupe du Monde des Moins de 20 ans en 2013, aux côtés de Florian Thauvin, il est appelé début 2014 chez les grands pour un match amical contre les Pays-Bas (2-0), où il remplace Patrice Evra à la mi-temps. il est appelé pour jouer la Coupe du Monde brésilienne quelques mois plus tard, où il joue le match sans enjeu contre l'Equateur au Maracana (0-0). Mis en concurrence avec des joueurs comme Evra, donc, mais aussi Benoit Trémoulinas ou Layvin Kurzawa, il dispute également l'Euro 2016, sans parvenir à glaner la moindre minute. Après la retraite du latéral mancunien suite à la défaite en finale contre le Portugal (0-1 a.p.), il pense pouvoir prendre la suite mais il doit faire avec les arrivées de jeunes joueurs plus tendance comme Benjamin Mendy et surtout Lucas Hernandez, ces deux là lui étant finalement préférés pour aller jouer (et gagner) la Coupe du Monde en Russie, au moment où il est en grande difficulté à Barcelone. Malgré les arrivées dans le groupe d'autres concurrents comme Ferland Mendy et Théo Hernandez, il parvient tout de même à jouer l'Euro 2021, en étant titulaire contre la Hongrie (1-1) et entrant en jeu à la fin du match contre le Portugal (2-2). Sélectionné mais non aligné lors de la victoire en Ligue des Nations 2021, il rate également la Coupe du Monde au Qatar, les frères Hernandez lui étant préférés. Non aligné pendant deux ans (2022-24) malgré des performances solides avec Villa, il revient finalement cet automne, grâce notamment à la blessure de Lucas Hernandez, et signe une passe décisive pour Kolo Muani en Belgique (1-2) et deux autres pour son ancien coéquipier parisien Adrien Rabiot, à Milan contre l'Italie (1-3).
Souvent appelé mais jamais considéré, lui qui culmine à 50 sélections en 11 saisons (4,5 par an), Digne, qui n'a jamais marqué en Bleu, n'a jamais pu se vendre comme d'autres, peut-être moins réguliers mais plus pimpants. Malgré un début de saison compliqué du titulaire du poste Théo Hernandez, et avant le retour de blessure de l'aîné Lucas, on a du mal à imaginer le latéral d'Aston Villa devenir enfin LE titulaire du poste, même si rien n'est exclu. Sa performance milanaise, si elle ne parvient pas à inverser la tendance, aura au moins servi à rendre justice à un joueur finalement précieux et qui est bien mieux qu'un remplaçant.
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